Gaffes, reniements, rétropédalages, bisbilles, amateurisme généralisé, impopularité à son paroxysme : le PS et l'UMP dans la même galère

Steeve Briois

02 novembre 2013

Edito de Steeve Briois (01.11.2013), Secrétaire Général du Front National

Les semaines s'écoulent et avec elles les couacs gouvernementaux s'enchaînent. Après une rentrée politique marquée par un rush fiscal brutal et impitoyable qui a laissé nos compatriotes sur le carreau et sur les nerfs, le gouvernement et le « chef » de l'Etat n'auront pas eu droit à un seul moment de grâce...et il faut dire qu'ils n'ont rien fait pour.

L'affaire Léonarda, inattendue de par l'ampleur hallucinante qu'elle a prise, sa gestion catastrophique par les socialistes et surtout par l'image qu'elle a donnée de François Hollande, a marqué nos compatriotes. Les Français, à juste titre, ont été ulcérés de voir l'à-plat-ventrisme du Président de la République, de voir les socialistes les faire passer encore une fois après la Terre entière, et de constater encore une fois l'hypocrisie de l'UMP.

L'UMP est en train de manger son pain noir également. Presqu'un an après un congrès qui a révélé au grand jour les brèches d'une Union pour un Mouvement Populaire qui n'a d'union et de populaire que le nom, l'ancienne majorité ne s'est toujours pas relevée. Un Fillon qui tente de tuer symboliquement Sarkozy, un Copé qui explose des seuils d'impopularité : la droite ultralibérale ne trouve plus de chef et creuse toujours un peu plus le fossé avec sa base militante et électorale de plus en plus séduite par Marine Le Pen et le Front National, comme peuvent le constater nos têtes de liste aux municipales un peu partout.

Idéologiquement, comme nous le mentionnions ci-dessus, l'affaire Léonarda a permis à l'UMP de se livrer à une grotesque volte-face sur l'immigration et l'octroi de la nationalité, prônant une fermeté qu'ils ont toujours refusée pendant leur exercice du pouvoir. L'écotaxe a enfoncé le clou, Copé réclamant sa suppression, après l'avoir pourtant votée des deux pieds et des deux mains.

L'amateurisme ambiant, les guerres d'égos dans les partis, l'incompétence portée au rang d'art majeur par les perpétuels donneurs de leçons : il n'en fallait pas plus pour que le climat politique, économique et social ne devienne plus délétère que jamais.

On peut se demander comment le PS et l'UMP peuvent encore tenir. A trop se demander quelles conséquences auront les municipales pour les socialistes, on en viendrait presque à oublier qu'elles en auront évidemment pour une UMP qui ne donne même plus l'illusion d'être l'alternative.

Il y a fort à parier que l'impact de ces municipales sera sans précédent, redéfinissant les lignes politiques comme jamais. Sans oublier les enjeux locaux, les Français en profiteront clairement pour se faire entendre, et désigner leurs nouveaux porte-paroles. Cela tombe bien, nous sommes plus prêts que jamais à remplir ce rôle et bien plus encore.

Steeve Briois

02 novembre 2013

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