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Face à l’offensive immigrationniste qui reprend : résistons !

Dominique Bilde

Tribune libre

09 novembre 2022

Tribune libre

Dominique Bilde 

 

Alors que le gouvernement français s’apprête à faire passer la pilule avec le nouveau statut des “métiers en pénurie”, l’Union européenne a mis sur la table une refonte des titres de séjour et de travail pour les ressortissants étrangers.

En voulant ouvrir de nouveaux canaux migratoires tout en favorisant une régularisation massive de clandestins présents illégalement sur notre territoire, nous assistons à une véritable offensive immigrationniste de partout !  

Ceux qui nous disent le contraire mentent ouvertement! 

En effet, l’immigration de travail n’atteint que 10% du total des arrivées sur le territoire national (contre plus de 50% liées au regroupement familial). On voit venir d’ici la volonté d'augmenter ce chiffre sans pour autant régler le reste.

C’est si vrai qu’en France, derrière les éléments de langage habituels, le gouvernement est en réalité en passe de trouver la parade pour régulariser les sans-papiers qui se trouvent illégalement sur le territoire. Puisque l'exécutif n'exécute pas les OQTF - à l'image de la sordide affaire Lola - le voici désormais réduit à régulariser massivement au motif du manque de main-d'œuvre dans plusieurs secteurs.

Nous voyons venir depuis longtemps l’instrumentalisation faite des pénuries afin d’alimenter la fuite en avant migratoire de l’UE. Paris et Bruxelles en sont à vous expliquer très tranquillement que des millions de migrants sont nécessaires parce que les Français ne veulent plus se salir les mains.

C’est totalement indécent puisque la raison principale de ces pénuries concerne les bas salaires de ces professions en tension. La manœuvre est bien huilée: plutôt que de poser la question de la revalorisation salariale, on privilégie l’importation d’une main-d’œuvre étrangère. Depuis des décennies, on nous accuse d’exagérer quand nous dénonçons l’immigration comme moyen de niveler les salaires par le bas. Nous en avons pourtant une nouvelle fois la démonstration !

Côté UE, cette refonte du texte sur les titres de séjour et de travail se veut avant tout “cosmétique”. En effet, elle n’est censée apporter que simplifications et clarifications afin que les travailleurs étrangers qui viennent en Europe n’aient qu’une seule démarche à faire pour obtenir un permis unique les autorisant à la fois à séjourner et à travailler sur le territoire. Sur le papier, Bruxelles assume son intention “d’attirer les talents dans nos économies et de créer des voies sûres pour rejoindre l’Europe”.

Ce que ce texte ne dit pas, c’est que ces “voies sûres” sont à sens unique! En effet, si le texte met tout en œuvre pour faciliter la venue de ces ressortissants étrangers, rien n’est prévu nulle part pour leur départ! Le ressortissant de pays tiers est encouragé à venir, ses démarches sont facilitées, son accès à tous les droits prévus dans le pays est garanti, il peut aller et venir, porter plainte contre son employeur, mais le texte ignore (volontairement?) toute la dimension concernant la fin de validité du permis.

C’est pourtant essentiel! 

On sait très bien ce que cela donnera chez nous : des étrangers arrivés, certes légalement, qui resteront sur notre territoire après expiration de leur permis et qui refuseront certainement de partir.

Pourquoi d’ailleurs, partiraient-ils?

La directive européenne leur donne accès à toutes les aides et prestations sociales dès qu’ils ont travaillé 6 mois!

Une aubaine pour tous les étrangers du monde lesquels n’en attendaient pas tant pour se ruer vers nos nations.

La double peine pour les Français qui voient s'institutionnaliser une véritable préférence immigrée dans leur propre pays. 

À leurs dépens et à leurs frais !

Il faut que cela cesse! 

Dominique Bilde

Tribune libre

09 novembre 2022

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