En réponse aux cauchemars de Messieurs Cambadélis, Cukierman, Ricassolli, Désir et autres, moi, Valentin Molinier, fils du peuple, j’ai fait un rêve…

Front National

04 novembre 2013

Mai 2017, Marine le Pen est élue Présidente de la République.

Le résultat sorti des urnes est sans appel : 54,6% des Français ont voté pour la candidate du Rassemblement Patriote. Dans les campagnes, son score atteint souvent voire dépasse les 60%. Le pays oublié a parlé, et pour la première fois, un certain monde enfin l’entend.

Les réactions internationales :

La nouvelle de l’élection de Marine le Pen à la Présidence de la République fit instantanément la Une des médias du monde entier. On vit là le signe que la France, après des années d’errance et de déclin, demeurait dans l’esprit des peuples du monde une nation à part. Chacun sentit la dimension historique de l’événement.

Les messages de félicitation affluèrent des quatre coins du monde. De chaleureuses missives parvinrent de Chine et de Russie, mais aussi d’Amérique du sud et d’Extrême-Orient. Les Etats-Unis, bien que « surpris », reconnurent dans le choix du peuple français « l’expression d’une volonté incontestable » avec laquelle « en toute amitié ils travailleront". Les pays d’Afrique saluèrent également avec « respect » l’élection de Marine le Pen, émettant pour la plupart le souhait d’une coopération bilatérale renforcée avec la France.

Les pays d’Europe, un à un mais sans enthousiasme, à l’exception notable de la Suisse, de l’Islande et de la Norvège, « prirent acte » de la décision du peuple français. Les leaders de l’opposition de ces pays, pour la plupart membres du grand groupe souverainiste fondé au lendemain des élections européennes de 2014, et présidé depuis lors par Marine le Pen, firent part quant à eux de leur « joie profonde », convaincus, à raison, que cette victoire servirait d’élan à toutes les forces patriotiques du Vieux Continent.

Quatre heures après la nouvelle de l’élection, seule la Commission européenne ne s’était encore fendue d'aucune réaction officielle…

Les réactions nationales :

19h15 : un détachement exceptionnel de sécurité, en lien avec les services secrets, arrivait auprès de Marine le Pen pour renforcer le dispositif formé jusqu’alors par le seul SPHP. Chacun comprit ce que signifiait ce soudain déploiement ; la tendance des premiers dépouillements était implacable.

François Hollande, éliminé dès le 1er tour, s’était abstenu de toute consigne de vote pour le second tour, laissant libre choix à ses électeurs entre le candidat UMP et la présidente du Front National, et s’attirant par là les foudres de son ex-majorité, qui jamais vraiment ne le soutint.

20h00 : le visage de Marine le Pen lentement apparaît sur les écrans de télévision. Son score, sans appel, achève d’assommer une gauche qui ne trouve même plus la force de se lamenter. A l’UMP, étonnamment, aucune expression de tristesse n’apparaît sur le visage des militants, lesquels saluent par des applaudissements convenus leur candidat qui très tôt prit la parole pour reconnaître sa défaite.

Quelques incidents émaillèrent cependant les plateaux de télévision ; certains journalistes, habitués aux dérapages verbaux et ayant du mal à cacher leur haine de la démocratie, déclarèrent que la « France allait devenir la risée du Monde libre (sic !)» ou encore que le « fascisme arrivait toujours par le peuple »... Libération, en signe de protestation, annonça par la voix de son éminent rédacteur en chef qu’il ne paraitrait pas le lendemain. Le Monde s’autoproclama « journal vigie de la République » et « gardien des Libertés », se substituant du même coup à la nouvelle Présidente de la République et au Conseil Constitutionnel...

Le reste de la classe médiatique, telle la girouette au vent, tourna sans rougir, analysant le résultat de l’élection comme un événement mondial -ce qu’il était assurément ! Les jugements péremptoires, les prédictions catastrophistes et les anathèmes outranciers lancés à l’égard de Marine le Pen, de son programme et de ses équipes, auxquels les journalistes avaient habitué la France depuis 5 ans, et bien plus intensément encore pendant la campagne, s’étaient considérablement estompés.

Le soir, aucun débordement ne fut signalé dans les banlieues, seule une manifestation d’anarchistes dégénéra peu avant minuit aux abords de la Place de la République, à Paris...

Au contraire, une foule immense se réunit Place de l’Opéra où la nouvelle Présidente avait donné rendez-vous en cas d’élection. Le pouvoir, dans un dernier mouvement de frustration, avait d’avance interdit toute descente des Champs-Elysées…

Mais, dans le silence de leurs logis, des centaines de milliers d’anonymes à travers toute la France contribuèrent à la plus émouvante manifestation patriotique qui fût. Au matin, on vit le pays tout entier recouvert d’un immense manteau tricolore. Des drapeaux français, innombrables, claquaient au vent, recouvrant parfois intégralement les façades de nos immeubles. Des maires, par milliers, descendirent l'étendard européen de leurs édifices communaux; et d’autres anonymes dans les rues de Paris, firent de nouveau flotter le drapeau légitime sur les mats de la capitale.

Cela ne faisait pas 4 heures que Marine le Pen était élue, et tout dans les esprits avait déjà changé.

Et le rêve continua :

Quelques semaines plus tard, avec près de 300 députés, Marine le Pen obtint sans réforme du mode de scrutin une majorité nette à l’Assemblée nationale. Le Rassemblement Bleu Marine s’était entre-temps étoffé d’une branche souverainiste de l’UMP menée par Henri Guaino (nouveau ministre de la Justice) et des éléments de la gauche patriote proches de Jean-Pierre Chevènement. L’UMP-UDI obtint 200 députés, quant à l’ensemble de la "gauche plurielle", moins de 77. Malgré ce succès, Marine le Pen demanda à sa majorité de voter immédiatement l’instauration de la proportionnelle intégrale pour les prochaines échéances, consentant toutefois à l’instauration d’une prime majoritaire, et tint sa promesse de création d'un véritable référendum d'initiative populaire. Le Sénat et les régions furent supprimés par référendum (le premier de son quinquennat), simplifiant l’organisation territoriale du pays aux seules communes et départements.

Deux ans plus tard, ayant mis en application les mesures phares de son programme économique et social, la France, en passe de retrouver une balance commerciale excédentaire, renouait avec la croissance ; le chômage baissait et les commerçants de nouveau échangeaient à leurs caisses des Francs à l’effigie des grandes figures de notre Histoire.

En 9 mois -le temps d’une gestation- l’Union européenne disparut. La Commission, refusant l’ouverture de négociations spécifiques avec la France, fut contrainte de démissionner. La politique de la chaise vide pratiquée par Marine le Pen bloqua ipso facto les institutions européennes. Les chefs d’Etat et de gouvernement se réunirent et organisèrent étape par étape le démembrement de la zone euro et de toutes les structures politiques supranationales, à commencer par la Commission ; chaque pays retrouva sa pleine et entière souveraineté législative, territoriale et monétaire. Seule fut maintenue l’existence d’un marché commun sous forme d’une zone de libre-échange, mais n’empêchant aucunement la pratique d’un protectionnisme intelligent dans les limites prévues par l’OMC. Il fut décidé la création d’une grande Agence de Coopération Européenne (l’ACE), ouverte à la Russie, pour favoriser la coopération interétatique dans les domaines de la recherche et de la technologie, sur le modèle de l’agence spatiale européenne.

Dans l’année qui suivit l’élection de Marine le Pen, l’immigration quasi spontanément s'arrêta. Les demandes d’asile s’écroulèrent sous la barre des 2000 et l’immigration légale fut divisée par deux avant même les effets des premières mesures gouvernementales. A l’inverse, jouissant d’une nouvelle image plus sûre et plus rassurante, la France avait conforté son rang de première destination touristique mondiale.

Un mini baby-boom fut même signalé par l’INED au terme de la première année du mandat de Marine le Pen.

La France entamait ainsi la marche active vers son redressement ; le pays rayonnait déjà d’une nouvelle grandeur. D'immenses défis l’attendaient encore mais le peuple, uni, mené par une femme d'exception, par son vote avait signifié qu’il était là pour les relever !

Puisse ce rêve de tous les patriotes devenir un jour réalité.

Valentin Molinier

Front National

04 novembre 2013

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