Communiqué de Philippe OLIVIER, Député français au Parlement européen
Dans une allocution qui se voulait présidentielle, M. Macron a cru pouvoir, face aux exigences de féodalités théocratiques les plus pressantes et même les plus oppressantes, se faire le défenseur de la République en dénonçant, sans grande mesure concrète, le « séparatisme ». Ces imprécations de pure forme relèvent d’une vaine opération de communication puisque cette sécession identitaire territoriale et même morale -selon la formule de Marine Le Pen-, procède de la vision mondialiste que le macronisme porte et met en œuvre chaque jour les incohérences du « en même temps ».
Faut-il rappeler qu’au moment où il dénonce le « séparatisme », le président de la République entend institutionnaliser « la différenciation » des collectivités territoriales. Les régimes dérogatoires déjà décidés, avec par exemple la « communauté européenne d’Alsace » ou la « communauté d’agglomération de Lyon », constituent des atteintes d’autant plus graves à l’unité de la République qu’ils reviennent à institutionnaliser un séparatisme territorial.
Que M. Macron commence par appliquer la Constitution
Philippe OLIVIER, Député européen du Rassemblement National, invite le Chef de l’État à relire les premiers mots de la Constitution de notre République (art 1 al.1) qui grave dans le marbre de notre Loi fondamentale le principe selon lequel la France est « UNE REPUBLIQUE INDIVISIBLE ». En ce jour où les Français célèbrent la République, il l’enjoint donc à renoncer à ses projets de séparatisme institutionnel qui portent en eux -tout comme les séparatismes identitaires- les germes de l’éclatement de la communauté nationale.