Communiqué de presse de David Rachline,
Maire de Fréjus,
Vice-président du Rassemblement National
Je tiens tout d’abord à condamner fermement les nouvelles violences et dégradations qui se sont produites cette nuit dans le quartier de la Gabelle, et à saluer l’action de la police municipale et de la police nationale, dont un agent a été blessé à l’œil et à qui je souhaite un prompt rétablissement.
Une nouvelle fois, une poignée de délinquants a notamment tenté de s’en prendre aux caméras de vidéosurveillance, visiblement gênantes pour les trafics des quelques voyous qui souhaiteraient contrôler ce quartier et en faire une zone de non-droit comme il en existe hélas déjà trop dans notre pays.
Avec Estérel Côte d’Azur Agglomération, la Ville et ses différents partenaires institutionnels et associatifs mènent une action de fond pour accompagner les habitants, notamment les jeunes, qui connaissent des difficultés sociales ou d’insertion. Ce quartier n’a jamais été ni ne sera jamais « abandonné », comme certains voudraient le faire croire. Mais aujourd’hui plus que jamais, face aux quelques-uns qui voudraient imposer leur loi au détriment d’une très large majorité des habitants lassés et excédés par ces dérives, c’est une réponse sécuritaire et judiciaire qui est nécessaire.
Comme je l’avais indiqué lors des précédentes violences de juin dernier, je ne cèderai pas à la violence et à l’intimidation, poursuivrai l’installation de caméras et continuerai à assurer la présence de la police municipale pour sécuriser, dans la mesure des compétences de la municipalité, ce quartier.
Pour autant, le maintien de l’ordre public est et demeure une compétence régalienne de l’Etat. Au même titre que la municipalité, une majorité des habitants attend, au-delà des mots, des actions fortes de sa part pour assurer cette mission. Et notamment les renforts pérennes de police nationale annoncés par le ministre de l’Intérieur. La lutte contre l’ensauvagement de notre pays ne peut se contenter de mots : elle doit désormais s’inscrire dans les actes. C’est en ce sens que j’ai écrit de nouveau, ce jour, au ministre.
Sur le plan judiciaire, j’espère vivement que les deux personnes interpellées feront l’objet de sanctions à la hauteur des débordements constatés, et que les investigations menées à la suite de ces événements conduiront à d’autres interpellations.