Venue du Pape François au Parlement européen : la réaction de Bruno Gollnisch

Bruno Gollnisch

Communiqué

26 novembre 2014

Communiqué de Bruno Gollnisch, Député européen et membre du bureau politique du FN

1er mai 2014 Bruno GollnischLe Pape François a tenu ce jour un discours riche et élevé devant les parlementaires européens réunis en session à Strasbourg. Il a exposé les causes de la désaffection d’une part croissante des peuples à l’égard de l’Union Européenne. Il a rappelé que les droits humains, que l’on invoque ici à tout instant, ne sauraient être l’expression d’une revendication individualiste et hédoniste, mais qu’ils découlaient de la nature et de la destinée spirituelle de l’Homme. Il s’est élevé contre ce que son prédécesseur Jean-Paul II appelait la culture de mort, et a réaffirmé la nécessité du respect de la vie humaine de son origine à son terme naturel. Pour lui, de même, la véritable écologie ne se conçoit que comme le respect de la Création. Il a pareillement rappelé l’importance de la famille comme cellule de base de la société, protection des faibles et remède contre le drame de la solitude. Il a stigmatisé à juste titre les effets dévastateurs d’une économie mondialisée purement matérialiste. Sur l’immigration, qui ne souscrirait à l’affirmation selon laquelle nous ne pouvons nous résigner à ce que la Méditerranée devienne un cimetière ? Mais là encore le message, ferme sur le devoir d’accueil, est extrêmement équilibré : plus encore qu’aux effets, a-t-il dit, il faut s’attaquer aux causes, dont le sous-développement, et les conflits en méditerranée, qui ont (avec hélas notre concours) déstabilisé les États d’origine.

Le pape a aussi défini la culture des peuples d’Europe en rappelant l’héritage de Rome et d’Athènes, l’influence du christianisme, en mentionnant la diversité des nations slaves, latines, germaniques, etc., et en appelant au maintien des identités diverses. Que les promoteurs de la culture de mort, les immigrationistes ou les fossoyeurs des nations, trop souvent majoritaires dans ce Parlement ne se méprennent pas. Les appels du Pape à un juste équilibre cherchent avant tout à remettre l’homme et sa nature au centre de nos débats politiques. Ces réalités tranchent avec la destruction méthodique des valeurs traditionnelles ou les vœux pieux utopistes, trop souvent dominants dans cet hémicycle.

Il a été entendu. Souhaitons qu’il soit écouté.

Bruno Gollnisch

Communiqué

26 novembre 2014

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