Remettre EDF sur ses rails

Front National

Communiqué

02 février 2017

Communiqué de presse du Front National

EDF a décidé d’amplifier sa politique de réduction des effectifs. Son PDG prévoit désormais de supprimer 7000 postes en quatre ans, contre 3 500 initialement annoncés début 2016. C’est, à terme, une baisse de 10% des effectifs qui est engagée.

Ces suppressions de postes massives s’inscrivent dans un plan de réduction des coûts de 1 milliard d’euros sur 2015-2019 qui passe non seulement par le non-remplacements de départs à la retraite, mais aussi par le gel des salaires. Cette annonce est un nouveau coup dur pour l’emploi en France qu'on ne peut pas accepter.

Cette vision courtermiste et la gestion purement boursière du groupe ne sont que la conséquence de la libéralisation voulue par la Commission européenne. La dérégulation du marché de l’électricité a en effet entrainé une forte déstabilisation et exposé EDF aux fluctuations des prix de gros de l’électricité.

Les gouvernements français successifs ne doivent pas s’exonérer de leur responsabilité : c’est la loi NOME sur l’énergie de 2010 (votée sous MM.Sarkozy et Fillon) qui a transposé la directive européenne de 2003 et enclenché le train de la sacro-sainte concurrence libre et non faussée dans le secteur électrique.

Pour redresser EDF et l'emploi, nous devons nous libérer de la contrainte européenne pour permettre à l’État stratège d’engager plus sûrement les investissements nécessaires à la réalisation du grand carénage tout en investissant dans les énergies renouvelables. Son statut d’entreprise publique doit également être garanti en refusant toute cession de parts que l’État détient dans EDF.

Front National

Communiqué

02 février 2017

>