Perturbateurs endocriniens : quand la Commission Européenne joue avec la santé des européens

Collectif Nouvelle Ecologie

Communiqué

23 mai 2016

Communiqué de Presse du Collectif Nouvelle Ecologie

L’exposition, même à très faibles doses, à ces substances chimiques est soupçonnée de favoriser le développement de nombreuses maladies : troubles de la fertilité, cancers hormono-dépendants (sein, prostate, thyroïde…), obésité, diabète, autisme.

La Commission européenne devait réglementer l’usage des perturbateurs endocriniens avant fin 2013, il y a deux ans et demi ! Elle n’en a rien fait et a multiplié les manœuvres dilatoires pour reporter sa décision, à tel point que la Cour de Justice de l’Union européenne, saisie par la Suède, a jugé que la Commission européenne était juridiquement fautive.

Et pourtant, dès le 19 Février 2013, le rapport de l’OMS concluait que les perturbateurs endocriniens sont « une menace globale » sur la santé « qui impose de trouver une solution ».

Composée de fonctionnaires « irresponsables » devant le peuple, la Commission Européenne semble une fois de plus influencée par les lobbies et démontre son mépris des citoyens des pays européens.

Ceci est d’autant plus grave que des solutions alternatives, permettant de se passer des perturbateurs endocriniens dans les contenants alimentaires, existent. L’usage plus important du verre à la place du plastique - verre qui peut ensuite être recyclé à l’infini - en est une parmi d’autres.

Cette affaire démontre une fois de plus que la défense de la santé et de l’environnement passera par une souveraineté retrouvée, porteuse de protection pour nos compatriotes et de la possibilité d’un réel débat démocratique.

Collectif Nouvelle Ecologie

Communiqué

23 mai 2016

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