En descendant de la barge assurant le passage entre la petite terre de Dzaoudzi et Mamoudzou en grande terre, la première chose que l'on peut voir, sur la grand-place de la République du chef – lieu de l'île, est un immense drapeau tricolore peint sur un vaste panneau de bois sur lequel ces seuls mots sont inscrits ; « Mayotte est française et le restera à jamais ! »
Manifestement, Azali Assoumani, président de la République des Comores ne l'entend pas de cette oreille.
A la tribune de l’Organisation des Nations Unies, il a tenu la semaine dernière un discours d'une rare hostilité à l'égard de la France : « le caractère comorien de l’île de Mayotte, soustraite à la souveraineté des Comores » a-t-il dit !
Ces propos, inacceptables pour nous Français, constituent une suite logique de propos déjà tenus sur les ondes de RFI en 2019. Le président Azali y déclarait ne pas reconnaître l’autorité du préfet de Mayotte dans son pays.
Ces déclarations témoignent d’une agressivité circonstanciée envers la France.
L’ambassadeur de France à Rome avait été rappelé à Paris pour consultation pour moins que ça. Un membre du gouvernement italien s'étant montré coupable de nouer des relations avec une délégation de « gilets jaunes » !
Au nom de la France qu'il représente sur la scène internationale, le Président Macron se devrait de prendre les dispositions nécessaires afin de rappeler, à Paris, pour consultation, notre ambassadeur à Moroni. Et dans le même temps, l’ambassadeur des Comores à Paris devrait être convoqué par le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, au Quai d'Orsay.
Ce serait la logique ! Mais nous savons, vous et moi, qu'il n'en sera rien, car Emmanuel Macron se contrefiche totalement de ce qui peut bien se passer à Mayotte !