Le 3 octobre, la présidente Marine Le Pen, a reçu la délégation interinstitutionnelle et transpartisane de Nouvelle-Calédonie, en présence d’André Rougé, député au Parlement européen.
Cette entrevue aura permis un vaste tour d’horizon de la situation financière de la Nouvelle-Calédonie, des attentes de la population et des milieux économiques sinistrés à la suite des récents évènements. A cet effet, le congrès de la Nouvelle-Calédonie a voté, fin août, une résolution visant à chiffrer le montant des besoins immédiats et à venir du territoire.
Madame Le Pen a indiqué que, dans le contexte de mobilisation de l’argent du contribuable pour une augmentation de la contribution française à l’Union Européenne, la France via le gouvernement de M. Barnier, se devait d’en appeler à la mobilisation de fonds européens au bénéfice de la Nouvelle-Calédonie, pour sa reconstruction, ainsi que pour la transition de son mix – énergétique indispensable à sa filière nickel.
Marine Le Pen et André Rougé ont présenté le fruit de leurs travaux concernant l’évolution institutionnelle et le développement économique du territoire. La présidente du principal groupe à l’Assemblée Nationale a, ainsi, fait part de sa détermination, à contribuer à une solution institutionnelle, économique et sociale centrée sur l’intérêt général d’absolument tous les Calédoniens dans la perspective d’une Nouvelle Calédonie rassemblée et pacifiée.
Au terme de cette rencontre, qui a permis de mesurer l’importance du travail de réflexion entrepris par le Rassemblement National sur le dossier calédonien, la délégation interinstitutionnelle et transpartisane a souligné qu’elle avait rencontré à Paris huit groupes parlementaires au Sénat et onze à l’Assemblée nationale : Seul le Rassemblement National a demandé une seconde réunion de travail et émis des propositions concrètes quant à l’avenir de prospérité et d’unité du territoire, preuve de son engagement au service d’une solution de bon sens pour la Nouvelle-Calédonie et l’ensemble de ses habitants.