Communiqué de presse d'Edwige Diaz, membre du Bureau National, Conseillère régionale du groupe RN de Nouvelle-Aquitaine
Partant d’une vision réductrice selon laquelle, à l’occasion des grands débats, les femmes se déplacent moins que les hommes et osent moins prendre la parole, la députée de Gironde Berengère Couillard a organisé un grand débat au féminin le jeudi 28 février.
Afin d’affirmer ce marqueur féminin, la députée de la 7ème circonscription a convié comme invitée d’honneur Marlène Schiappa, secrétaire d’État chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes.
Ce débat au féminin a été réduit à la portion congrue, puisqu’au bout d’une demi-heure le président Emmanuel Macron s’est invité, assurant lui-même la propagande « En Marche ».
Dans une ambiance très cadrée, où les intervenantes semblaient complaisantes (voire complices) vis-à -vis de la majorité, il m’aura fallu attendre quatre heures pour avoir le micro quelques secondes.
Une erreur dans leur volonté jusqu’alors sans faille d’écarter les élus RN.
Rappelons en effet qu’aucun élu du Rassemblement National n’a eu la possibilité de s’exprimer lors du « Grand Débat » : pas plus Julien Sanchez, maire de Beaucaire, que les élus RN de Nouvelle- Aquitaine, évincés du débat organisé avec les élus girondins par Emmanuel Macron ce vendredi 1er mars.
Ce temps limité mais précieux m’a permis d’évoquer le sujet que le Système veut à tout prix éviter : l’immigration. Ce seul sujet nécessite pourtant un débat à lui tout seul si l’on en juge par les 60 000 femmes excisées vivant en France ou la submersion du tribunal de Bordeaux par les affaires de violences et viols, résultats d’une immigration clandestine incontrôlable. De même, la multiplication des quartiers où s’applique la charia, nous fait constater chaque jour que ces agissements ne relèvent pas de nos codes culturels!
J’ai donc demandé au président Emmanuel Macron d’arrêter de se voiler la face et d’organiser un grand referendum sur l’immigration tout en rappelant à la secrétaire d’État que cette immigration massive fait peser un réel risque pour les libertés et droits fondamentaux de la femme française.
Cette question embarrassante a provoqué l’ire des députés et des partisanes d’En Marche qui m’ont sommé de révéler mon étiquette politique, comme si être du Rassemblement National me rabaissait à un rang de sous-citoyenne.
N’en déplaise à ces ayatollahs de la bien-pensance, je leur ai rappelé que les 11 millions d’électeurs du RN savent que Marine Le Pen est la seule à défendre réellement la condition de la femme face à l’obscurantisme islamiste généré par l’immigration massive.