« Football durable » : La ministre des sports n’aime pas le peuple des supporters

Eric Domard

Communiqué

27 août 2013

Communiqué de Presse d’Eric Domard, ​​Conseiller aux sports de Marine Le Pen, membre du Bureau Politique

Valérie Fourneyron, ministre des Sports vient d’annoncer la création d’un groupe de travail intitulé « football durable » chargé d’ « inventer le modèle de développement du football de demain ». « Football durable » pour la gauche, « Etats généraux du football » pour la droite, qui s’était lancée sous la mandature précédente à cette similaire opération pompeuse de communication.

Les mots changent, mais la méthode tout aussi inefficace demeure. Si Mme Fourneyron a cru bon d’associer l’ensemble des parties prenantes du football, (clubs, joueurs, dirigeants, investisseurs, élus…) elle a également exclu de manière totalement incompréhensible, un acteur incontournable sans lequel le football ne serait pas un spectacle : le public.

Ce public qu’il soit spectateur, téléspectateur ou supporter, qui représente ce peuple faisant vivre les stades et participe au passage au financement des clubs par le biais de la billetterie et des abonnements, aussi bien que des recettes commerciales annexes (ventes de produits dérivés), n’aurait selon la vision du football durable de Mme Fourneyron, qu’un seul droit : celui de payer toujours plus et de se taire.

Or le football ne peut se limiter à la seule exigence financière, à la loi du profit, ni à une approche exclusivement commerciale dictée par les « gazo-dollars » qataris, russes, ou azéri. Il est et doit rester avant tout un sport populaire dont ne peuvent être exclus ceux qui par leur passion, lui donnent cette dimension universelle.

Le Front National enjoint Mme Fourneyron à revoir sa copie, à ne pas avoir peur du peuple et à ouvrir les débats à tous les acteurs du football français.

Il existe des associations de supporters passionnément attachés à leurs clubs qu’on ne saurait confondre avec les casseurs ternissant l’image du football. Toute réforme d’envergure de ce sport ne pourra se faire sans eux, sauf à donner corps au détestable sentiment de l’existence d’un football d’en haut devenu sourd aux aspirations du football d’en bas.

Eric Domard

Communiqué

27 août 2013

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