Le pseudo-« congrès des dernières colonies françaises », organisé les 23 et 24 janvier à Nouméa, ne saurait laisser indifférent quiconque tient à la souveraineté de la France et au futur des régions d’outre-mer. Cette manifestation, qui rassemble des représentants indépendantistes des outre-mer et de Corse, voudrait poser les jalons d’un futur « front international de décolonisation » et s’inscrit dans une logique séparatiste orchestrée par des intérêts étrangers.
Le Rassemblement national dénonce avec force le rôle central joué par l’Azerbaïdjan dans cette affaire. Depuis plusieurs années, ce régime dictatorial et prédateur, classé comme l’un des plus corrompus au monde, multiplie les initiatives contre les outre-mer. Depuis 2023, un « Groupe d’initiative de Bakou » est à la manœuvre, travestissant l’héritage du Mouvement des non-alignés. Avec ce congrès de Nouméa et la diffusion de vidéos sur X relatives à l’histoire coloniale de la France, il sert de plateforme pour provoquer des divisions stériles entre Français.
Nos services de renseignements n’avaient ils rien vu venir, et l’État n’a-t-il pas été en mesure d’empêcher cette manifestation ? Il est en effet difficile de penser que le Gouvernement n’était pas au courant de la tenue de ce congrès. Quelles seront les mesures de rétorsion à l’égard de l’Azerbaïdjan ? Azerbaïdjan, mais aussi Comores, et bien sûr Algérie : combien de pays vont-ils, ainsi, ridiculiser la France sans aucune réaction ?
Et comment ne pas voir dans cette ingérence la volonté d’affaiblir la France sur la scène internationale ? Ces tentatives de manipulation ne servent ni les habitants ni le développement des régions concernées, mais uniquement des intérêts hostiles et lointains.
Il est choquant de constater que des mouvements indépendantistes comme le FLNKS, le Tavini huiraatira et le Parti de libération de Martinique et la gauche indépendantiste guadeloupéenne coopèrent avec un régime dont les valeurs sont à l’opposé des principes démocratiques qu’ils affichent. Cette alliance avec l’Azerbaïdjan discrédite les revendications de ces mouvements, qui se présentent comme les défenseurs du principe d’autodétermination. Elles devraient amener leurs militants à s’interroger sur les fondements et les objectifs de cette stratégie obscure.
Les outre-mer et la Corse, ne sont pas des colonies. Leurs habitants ne sont pas des « poissons » dans un « bocal colonial », comme vient honteusement de l’affirmer un des orateurs de ce congrès de Nouméa. Ce sont des citoyens français à part entière, avec leurs richesses culturelles et historiques, qui apportent beaucoup à la communauté nationale.
Diviser la France sous prétexte de « décolonisation » est une trahison de l’intérêt national comme de l’idéal républicain. Le Rassemblement national demande donc au gouvernement français d’agir avec fermeté pour contrer ces ingérences étrangères et soutenir nos compatriotes ultramarins et insulaires.