En appelant à la création d’une armée européenne contre la Russie, M. Macron poursuit l’aventurisme dangereux de sa politique européenne amorcée depuis le discours de la Sorbonne.
Nommer la Russie comme LA menace à la sécurité de l’Europe, c’est prendre volontairement le parti de la guerre contre celui de la paix, celui de l’aventure militaire plutôt que celui de la diplomatie, celui de l'insulte envers un allié de la Grande Guerre contre celui de la courtoisie entre grandes nations.
Evoquer la création d’une armée européenne, c’est une faute contre sa fonction : chef des armées, détenteur de la force de frappe, M. Macron prend pourtant le parti de l'étranger inconsistant contre celui de la Nation, incarnée par le sacrifice des Français tombés au champ d’honneur, la victoire de leurs maréchaux et celle du pays et de son Empire tout entier contre le militarisme prussien.
La politique européenne de M. Macron est ainsi un aventurisme dangereux qui insulte la mémoire nationale, n’apporte que tension diplomatique extérieure et rivalités entre Européens. En voulant fédérer militairement l’Europe contre la Russie, M. Macron donne pleinement raison à Clémenceau : « il est plus facile de faire la guerre que la paix ».
