Reste à charge zéro : les retraités encore la cible de la politique punitive d’Emmanuel Macron

Marine Le Pen

Communiqué

23 octobre 2018

Communiqué de presse de Marine Le Pen, Présidente du Rassemblement National

Déjà lourdement impactés par la hausse de la CSG, la désindexation des pensions sur l’inflation, le rabotage des pensions de réversion, les retraités les plus modestes vont payer au prix fort le mirage électoral d’Emmanuel Macron du reste à charge zéro pour certaines dépenses en soins dentaires, optiques et prothèses.

Selon plusieurs études dévoilées par des professionnels du secteur de l’assurance, les complémentaires Santé répercuteront inévitablement sur leurs assurés cette mesure par une nouvelle hausse des cotisations.

Les premiers visés seront les retraités, population médicalement fragile et plus exposée, qui devraient pâtir d’une hausse moyenne de 9,3 % d’ici 2021.

Des perspectives alarmantes au moment où une enquête d’opinion révèle que près d’un Français sur 3 a renoncé à se faire soigner au cours des douze derniers mois en raison d’un reste à charge trop important après remboursement. Ce renoncement concernant en majorité les soins dentaires et les soins d’optique, principales pathologies concernant les personnes âgées.

Ce nouveau coup de massue va marginaliser un peu plus les retraités confrontés à une paupérisation accélérée et dont une partie souffre également d’une précarité alimentaire récemment révélée par une enquête.

Loin de combler les inégalités de santé qu’elles soient sociales ou territoriales, la réforme voulue par Emmanuel Macron va au contraire accélérer la mise en place d’un système de soins à deux vitesses, précarisant médicalement les plus fragiles qui devront renoncer à une complémentaire santé et à se soigner correctement quand dans le même temps, le gouvernement continue à alimenter de manière inconsidérée le budget alloué à l’Aide médicale d’Etat en faveur des clandestins (1 milliard d’euros).

Les retraités aux ressources modestes n’ont pas à payer les politiques discriminatoires d’Emmanuel Macron et doivent bénéficier d’une prise en charge des soins coûteux. C’est là l’exigence d’une protection sociale juste.

Marine Le Pen

Communiqué

23 octobre 2018

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