OGM : quand l’Union européenne organise l’empoisonnement des peuples

Marine Le Pen

Communiqué

01 août 2013

Communiqué de Presse de Marine Le Pen, Présidente du Front National

La décision du Conseil d'Etat d’annuler l'arrêté d'interdiction de la culture du maïs MON810 dans notre pays, se fondant une nouvelle fois sur la jurisprudence européenne, montre à quel point la France ne dispose plus d’aucune marge de manœuvre pour décider de sa politique, en l’occurrence alimentaire et sanitaire.

Cette levée d’interdiction des OGM, qui n’est pas sans rappeler la nouvelle autorisation du médicament Diane35 (encore une exigence de Bruxelles), frôle même le ridicule. Depuis 2008, un jeu du chat et de la souris s’est installé entre le gouvernement et le Conseil d’Etat sur fond de législation européenne, l’un prenant les arrêtés nécessaires d’interdiction, l’autre les cassant. Pour mettre un terme à cette aberration, le Front National exige que soit inscrit dans la Constitution française la supériorité du droit national sur le droit européen.

Par ailleurs, cette affaire est l’occasion de mesurer toute la nuisance de l’Union européenne en matière d’OGM, contraignant les Etats à autoriser non seulement la culture des OGM, mais déjà leur importation et donc leur consommation. Or ceci n’est qu’un début au regard de ce qui nous attend avec le futur marché transatlantique, lequel ouvrira grand les portes de notre continent à l’industrie agroalimentaire américaine. C’est une véritable déferlante d’OGM qui s’abattra alors sur nous, sans que nous puissions réagir.

Dans l’urgence, et face à l’un des multiples dommages que causera pour notre pays ce funeste projet de marché transatlantique, nous demandons sa suspension immédiate et l’arrêt des négociations.

Marine Le Pen

Communiqué

01 août 2013

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