Nouvelle baisse des APL : le gouvernement s’apprête à faire les poches des Français

Steeve Briois

Communiqué

03 juillet 2018

Communiqué de presse de Steeve Briois, Vice-Président du Rassemblement National

L’an un du Macronisme a été marqué par une politique antisociale inédite dans notre pays.

Alors même que 9 millions de Français vivent sous le seuil de pauvreté et que près de 4 millions sont en situation de mal-logement, l’Aide Personnalisée au Logement (APL) permet à près de 6,5 millions de foyers d’alléger leurs charges de loyer, parmi lesquels 800 000 étudiants.

Alors que le gouvernement a déjà diminué l’APL de cinq euros par mois pour tous les bénéficiaires depuis le 1er octobre 2017, une nouvelle baisse des APL est à prévoir dans les mois à venir.

En effet, dans le cadre des discussions du débat d’orientation budgétaire 2019 le gouvernement envisagerait une nouvelle baisse des aides au logement, censée réaliser 1,3 milliard d’économies.

Sans doute les cinq euros mensuels ne représentaient-ils pas grand-chose aux yeux d’Emmanuel Macron et de son gouvernement, mais cela constitue déjà un gros sacrifice pour de nombreux Français !

Les APL sont, au même titre que d’autres aides sociales, des dépenses utiles et vitales pour la survie des ménages français en grande difficulté financière et contrairement à ce qui est dit, cela ne coûte pas « un pognon de dingue » !

Cette mesure antisociale, qui touchera toutes les tranches d’âge de la population, s’ajoute à l’augmentation de la CSG, au matraquage fiscal des automobilistes (augmentation du prix du contrôle technique, hausse du prix du carburant, etc.) et cela va continuer l’année prochaine avec la très inquiétante réforme des retraites qui est en préparation.

Tout cela dans un seul et unique but, répondre aux recommandations de la Commission européenne à la France, exprimées lors du semestre européen de mai 2018.

Steeve Briois, député européen et Vice-Président du Rassemblement National, dénonce l’austérité qui est mise en place et demande au gouvernement français de s’affranchir de Bruxelles.

Steeve Briois

Communiqué

03 juillet 2018

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