Mesures pour l’intégration massive : le gouvernement n’a de cœur que pour les migrants

Bruno Bilde

Communiqué

06 juin 2018

Communiqué de presse de Bruno Bilde, député du Pas-de-Calais

Le Premier ministre Edouard Philippe a présenté mardi 5 juin les mesures du gouvernement visant à réformer la politique d’intégration des étrangers en France. Après le vote de la petite loi administrative sur l’asile et l’immigration qui aura notamment pour conséquence l’explosion du regroupement familial pour les mineurs et faux mineurs isolés, l’exécutif vient compléter sa stérile politique migratoire par une préférence étrangère totalement décomplexée qui donne la priorité aux migrants.

Priorité aux migrants pour l’apprentissage du français avec le doublement dès 2019 du nombre d’heures de cours qui atteindront le volume de 400 et jusqu’à 600 heures pour 3 500 étrangers ne sachant ni lire ni écrire. Comme pour les écoles de banlieue, les immigrés bénéficieront de classes avec moins d’élèves. Et en même temps, le gouvernement a prévu la fermeture de 300 classes dans la ruralité à la rentrée de septembre. Nouvelles victimes du macronisme, les enfants français des campagnes devront parcourir des dizaines de kilomètres chaque jour pour rejoindre des classes bondées où l’enseignement sera rendu difficile.

Priorité aux migrants pour l’emploi avec des dispositifs spécifiques comme l’extension du programme Hope à 3 000 « réfugiés » qui leur offrira huit mois de formation linguistique et apprentissage dans des secteurs comme le BTP. Surfant sur l’émotion suscitée par l’exploit de Mamoudou Gassama, le gouvernement veut même lancer une campagne nationale de service civique pour les « réfugiés » qui constituera un énième appel d’air pour tous les clandestins en quête d’une régularisation facile. Et en même temps, les 6 millions de chômeurs français attendront désespérément les effets du ruissellement cher à Emmanuel Macron…

Priorité aux migrants pour les prestations sociales avec la mise en place d’un « accompagnement social individualisé » pour faciliter la réception des subsides de l’Etat en matière de santé, de droits sociaux ou de formation. Et en même temps, le gouvernement a augmenté le forfait hospitalier et laisse l’hôpital public s’effondrer…

Le Rassemblement National condamne les mesures insensées et non chiffrées du gouvernement qui préfère une nouvelle fois aider les migrants au détriment des Français les plus fragiles. Il rappelle que la solidarité nationale, les prestations sociales, les aides au logement, à la formation et à l’emploi doivent être réservées en priorité aux nationaux comme c’est le cas dans 95% des pays du monde.

Face à ce défi migratoire sans précédent, la raison et la justice doivent guider l’action publique. L’arrêt de la submersion, avec le retour de véritables frontières nationales et la fin des pompes aspirantes, est une nécessité vitale pour passer d’une intégration subie à une assimilation républicaine choisie, du « vivre-ensemble » au « vivre en France ».

Bruno Bilde

Communiqué

06 juin 2018

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