La Macédoine et l’Albanie invitées à rejoindre l’UE : ils vont dans le mur en appuyant sur l’accélérateur !

Marine Le Pen

Communiqué

27 juin 2018

Communiqué de presse de Marine Le Pen

28, 29, 30. 31… plus rien n’arrête les fédéralistes de la Commission européenne dans leur dessein irresponsable de repousser toujours plus loin les frontières de l’Union européenne.

En décidant d’ouvrir en juin 2019 les négociations d’adhésion avec l’Albanie et la Macédoine, l’Union européenne, veut imposer coûte que coûte et contre l’avis d’opinions majoritairement hostiles, son concept idéologique d’Europe sans visage qu’on ne délimite plus et qui doit s’ouvrir à l’universel.

Cet élargissement qui se veut un mouvement ininterrompu était déjà l’obsession de la Commission en 2006, qui dans un rapport stratégique sur l’élargissement, affirmait : « L’Union européenne est définie par ses valeurs plus que par des limites géographiques fixes ».

A l’heure où cette organisation politique qu’est l’Union européenne est de plus en plus rejetée par les peuples des pays qui la composent, cette fuite en avant idéologique est désastreuse et condamnable à plusieurs titres :

- Elle fait fi de la volonté des peuples dont on ne sollicite plus l’avis sur l’élargissement, en partant du principe, comme osait l’affirmer le socialiste Jean-Pierre Jouyet, ancien secrétaire d’Etat aux Affaires européennes de Nicolas Sarkozy, que le référendum « peut mettre la France en difficulté à l’égard des pays qui ont une vocation indiscutable et indiscutée d’adhérer à l’Union européenne »

- Elle nie les graves conséquences sociales et économiques qu’engendrera l’adhésion de ces pays, pourvoyeurs massifs de travailleurs détachés

- Elle ouvre de nouvelles voies de passage à une immigration massive et anarchique alors que l’Europe fait face à un processus de submersion

- Elle sous-estime le niveau de corruption et de violence lié au crime organisé et aux diverses mafias dans les Balkans.

- Elle prépare enfin et sans encore le dire la relance des négociations avec la Turquie, dont l’Albanie est considérée comme une tête de pont dans l’Union européenne.

Cette nouvelle dérive d’une Union européenne murée dans son autoritarisme et un fédéralisme anti-démocratique, doit conduire les peuples européens à arrêter la machine infernale et à bâtir une Union des Nations Européennes dont les peuples seront les seuls souverains et la coopération librement consentie, un principe intangible.

Marine Le Pen

Communiqué

27 juin 2018

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