Faut il sauver DEXIA ? Et à quelles conditions ?

Front National

Communiqué

30 septembre 2011

Communiqué de presse du Professeur Jean-Richard Sulzer, Membre du Bureau Politique du Front National :

Le premier effet visible de la crise systémique mondiale réside dans de folles fluctuations entre les différentes devises.

Et les principales victimes sont aujourd’hui 5 500 collectivités locales et établissements publics ayant souscrit auprès des banques de financement (Dexia Crédit Local, Crédit Agricole et Caisses d’épargne..), les fameux «prêts frelatés à risque» entre 1995 et 2009. Ces personnes publiques sont aujourd’hui au bord de la cessation de paiement s’il n’y a pas d’augmentation forte des impôts locaux et une baisse des services publics (crèches, écoles, collèges, voirie,..).

Dans le même temps, la banque Dexia, fortement dévalorisée par 124 milliards d’euros d’actifs frelatés datant encore de la crise de 2008, pourrait prochainement connaître de graves problèmes de trésorerie. A quelques mois de l’élection présidentielle, les pouvoirs publics Français sont tétanisés par ce risque, et envisagent la création d’un nouveau pôle bancaire des collectivités locales constitué par la Caisse des Dépôts, La Banque Postale et Dexia afin de faire prendre en charge des pertes colossales par le contribuable; Ils tentent par ce tour de passe-passe financier de cantonner ces pertes dans une structure publique ad hoc et de refaire comme en 1993 pour le Crédit Lyonnais, le tour de passe passe du CDR (Consortium De Réalisation) .Sauf qu’ici, le volume de cette banque dépotoir , ou « bad bank » serait 6 fois plus élevé que dans l’affaire du Crédit Lyonnais.

Le Commission Economique du Front National, pour éviter la cessation de paiement des collectivités locales et la spoliation une fois encore des Français, propose que l’Etat Français reprenne le contrôle sur la finance-casino, par les mesures suivantes:

1/ Imposer l’application du gel de l’indexation des formules de taux d’intérêt variables aux marchés (devises, matières premières, etc..) pour désactiver la nocivité des prêts « frelatés » aux collectivités.

2/ Assumer la crise et étudier les conditions avec la Belgique, d’une nationalisation temporaire par l’Etat de l’établissement Dexia puis de la séparation des activités bancaires du groupe.

3/ Cesser de recourir en permanence à la Caisse des Dépôts, établissement public financé par l’épargne publique, pour servir de pompier dans toutes les opérations de renflouement et masquer ainsi l’impéritie des dirigeants de tous bords politiques.

Front National

Communiqué

30 septembre 2011

>